Une dramatisation inspirée des Relations des Jésuites. En 1638, dans le pays des Hurons, des missionnaires sont menacés d'une condamnation à mort et pendant la nuit, le plus jeune d'entre eux s'interrogera avec angoisse sur sa vocation et son action.
Un des premiers longs métrages de fiction tournés en français à l’ONF. C’est aussi la première coproduction avec Radio-Canada. Dès sa sortie, le film crée une certaine controverse. On l’accuse de perpétuer le mythe de l’indien sauvage et sanguinaire. Dans un texte rédigé en mai 1965 et envoyé aux journaux Le Devoir et Le Soleil, Fernand Dansereau explique que ce mythe fait partie de l’imaginaire de la majorité blanche, qu’il nous a été inculqué à l’école dès la petite enfance. Il poursuit en expliquant que c’est cette mythologie qu’il a voulu traduire en images. Il a donc fait appel à l’imaginaire, à la mythologie, et non à l’exactitude historique, afin de guider ses choix de distribution, de costume et de décor. Le film est présenté à l’antenne de Radio-Canada le 30 mai 1965 dans une version de 96 minutes. Jugé trop long, le film est ramené à 79 minutes.
Marc St-Pierre
De la sélection : Fernand Dansereau, pionnier de la production française
Les évaluations professionnelles et les guides pédagogiques sont réservés aux abonnés CAMPUS.
Des fonctionnalités conçues spécialement pour les profs! En savoir plus
Déjà abonné? Connectez-vous
Tous les commentaires